carte artistique
Presse
Marta Carrasco a mis le public à ses pieds.
Tous les spectateurs ont célébré la première de leur splendide Blanc d’Ombra au Théâtre International de Sitges. Danse ou théâtre, en fait, peu importe comment vous le définissez lorsque le résultat est de l’extrême qualité de Blanc d’Ombra. Un spectacle qui plonge dans la vie et la personnalité de Camille Claudel, la femme August Rodin vampirizó s’appropriant son travail et se retrouva à l’asile.
Mais la tristesse va bien au-delà, transcendant l’anecdote pure pour finir par plonger dans une mer profonde, pleine de mystères, de brumes, d’épaves, traversant la vie et la mémoire d’une femme amoureuse.
Ce qui compte est la capacité évocatrice des images que Marta Carrasci crée avec son corps, le geste, le mouvement jusqu’à atteindre les images plastiques accablantes. Mais c’est surtout elle, son mouvement, son énorme capacité à communiquer des émotions qui remplissent la scène.
Plastique en mouvement.
Le résultat du spectacle de Carrasco est d’une texture sensuelle, sensuelle, pleine de paradoxes, et pour cette même raison, excitante et riche. Il y a une capacité brutale à provoquer des émotions dans le travail de Carrasco. Il y a beaucoup de beauté plastique. Il y a aussi une grande interprétation qui (re) crée en détail le personnage de Camille Claudel. En bref: c’est l’une des propositions de danse les plus cohérentes et cohésives présentées cette année.